Donkey Kong Bananza : Nintendo frappe un grand coup avec sa nouvelle vitrine sur Switch 2
Alors que Mario est occupé à faire des tours dans Mario Kart World, c’est Donkey Kong qui hérite du rôle principal avec Donkey Kong Bananza, premier grand jeu d’action-plateforme à débarquer sur la toute nouvelle Switch 2. Un choix audacieux de la part de Nintendo, qui confie à son gorille emblématique la tâche de démontrer les capacités de sa console dernière génération.
Graphiquement, le jeu en met plein la vue : des environnements démesurés, des animations dignes de dessins animés, et une direction artistique flashy, volontairement chargée. Résultat : un monde chaotique, destructible, mais étonnamment vivant, où Donkey Kong sème la pagaille avec une énergie explosive.
Loin du ravisseur bourru qu’il incarnait en 1981, Donkey Kong est ici un explorateur attachant. Le jeu repose moins sur la précision ou le challenge que sur la curiosité et la collecte. L’exploration est frénétique, avec des centaines de bananes, fossiles et trésors à dénicher. Chaque niveau devient un bac à sable interactif, façon Super Mario Odyssey, avec une profondeur de gameplay qui se révèle à mesure qu’on progresse.
Le jeu introduit une phase de “transe” baptisée Bananza, qui transforme DK en géant destructeur – une mécanique spectaculaire mais pas toujours maîtrisée. Quelques transformations animales sont aussi présentes, mais restent anecdotiques.
Donkey Kong Bananza est un jeu généreux, inventif, accessible et surprenant. Il ne redéfinit pas le genre, mais propose une expérience hybride réjouissante, et marque un très bon départ pour la Switch 2.
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